Les blessures intimes

 

Les blessures que l'on trouve derrière nos mécanismes de défense sont relativement universelles. Elles nous amènent à chaque fois dans une zone de vulnérabilité. Plus nous apprenons à les prendre en charge personnellement (en les accueillant et en leur donnant de nouvelles ressources), plus nous libérons notre être profond de ses conditionnements et dépendances. 

  • la blessure d'abandon : peurs liées à une insécurité profonde de se retrouver seul sans soutien affectif ou matériel. Cette insécurité de fond n'est pas toujours ressentie par la personne qui a cette blessure. Elle peut camoufler cette peur derrière de la tristesse ou une angoisse souvent présente, un sentiment de rejet, d'exclusion, une recherche immédiate de substances, activités ou personnes qui viennent combler le vide et le manque.
On retrouve les peurs et les douleurs liés au manque de sécurité affective ou matériel dans la petite enfance. Cette insécurité sera ravivée à chaque séparation (deuils de proches ou animaux de compagnies, séparation amoureuse, mais parfois simplement après une belle rencontre ou un échange profond).
  • la blessure de trahison : douleur, déchirement ressentis en général dans le coeur ou/et le sexe. Blessure liée au fait d'avoir ouvert son coeur, sa confiance, son amour et de s'être senti trahi, manipulé, exploité dans cet engagement. Pour ne plus revivre cette douleur, la personne développe une méfiance constante, une séparation, une coupure pour que le coeur ne soit plus atteint ("je ne me ferai plus avoir"). 
  • la blessure d'humiliation. Sensation de honte profonde suite à une expérience de soumission, de rabaissement, dévalorisation ou souillure. Pour ne plus sentir cela, la personne peut prendre du poids là où elle a pu expérimenter cette honte.
  • la peur de la violence humaine. Certaines personnes redoutent d'être dans un corps et sur la planète Terre. Pour éviter différentes formes d'agressivité, elles adoptent des comportements peu impliqués, plutôt fuyants. Ce sont des personnes qui n'ont pas envie de se confronter à l'expérience de l'incarnation et de la famille humaine. 
  • la peur de sa propre sensibilité. Pour éviter d'être victime à nouveau dans sa part sensible, la personne s'arrange pour s'anésthésier. Elle se rigidifie et adopte des comportements plutôt froids, distants. Les relations deviennent cérébrales plutôt que sensibles, connectées et intimes.